Bataille de
Little Big Horn, engagement militaire américain qui eut
lieu le 25 juin 1876, dans la région du Montana, entre
un régiment de la 7e cavalerie des États-Unis,
commandé par le général George Armstrong
Custer, et une troupe de guerriers sioux et cheyennes, aussi
appelée la dernière bataille de Custer. La découverte
d’or dans le massif des Black Hills («!collines
noires!») du Dakota-du-Sud, en 1874, avait attiré
un grand nombre de prospecteurs blancs sur les territoires des
Sioux qui, sous le commandement de leurs chefs Sitting Bull,
Crazy Horse et Gall, les attaquèrent pour préserver
leurs terres sacrées.
En 1876, l’armée américaine
envisagea de mener une campagne contre les Amérindiens
hostiles, alors rassemblés dans le sud-est du territoire
du Montana. Le régiment de Custer, composé de
655 hommes, formait l’avant-garde d’une troupe commandée
par le général Alfred Howe Terry. Le 25 juin,
les éclaireurs de Custer localisèrent les Sioux
à proximité de la rivière Little Big Horn.
Ignorant leur nombre — entre 2 500 et 4 000 hommes —,
Custer décida de les attaquer immédiatement. Espérant
encercler ses adversaires, il organisa l’offensive en
prévoyant un assaut frontal avec environ 260 hommes sous
son propre commandement et deux colonnes sur les flancs. Le
groupe d’assaut se trouva en infériorité
numérique face aux Sioux. Coupés des colonnes
des flancs et complètement encerclés, Custer et
ses hommes se firent massacrer, avant que les troupes de Terry
ne viennent à la rescousse du reste du régiment.
Le champ de bataille, appelé aujourd’hui monument
national de Little Big Horn, fut déclaré monument
national en 1886!; jusqu’en 1991, il était connu
sous le nom de monument national du champ de bataille de Custer.