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LES AMERINDIENS



Amérindiens, peuples indigènes des Amériques, également appelés Indiens d’Amérique. Le terme d’Indien fut employé la première fois par Christophe Colomb qui, en abordant le continent et les îles d’Amérique, croyait à tort avoir atteint les Indes, en Asie. Le terme Amérindien désigne les peuples originaires d’Amérique du Nord, de Méso-Amérique (Mexique et Amérique centrale) et d’Amérique du Sud.

AMERIQUE DU NORD :

Le Sud-Ouest

Le Sud-Ouest était peuplé au XVe siècle de deux types de tribus indiennes : les cultivateurs sédentaires et les nomades. Les premiers cultivateurs, les Hohokams, produisaient maïs, haricots et courges dès 300 av. J.-C. Ils sont les ancêtres des Pimas et Papagos actuels. Les plus célèbres agriculteurs sont néanmoins les Pueblo, descendants des Anasazis dont la culture se différencia vers 750 apr. J.-C. : culture du maïs, haricots, courges, maisons en pierre, poterie. La culture de ces Indiens Pueblos, dont les Zuni et les Hopi, semble assez préservée aujourd’hui. À l’ouest de la zone vivaient les peuples appartenant au groupe linguistique yuman, dont les Havasupais et les Mojaves. Les nomades, de langue athabasque, arrivèrent dans le Sud-Ouest au XVe siècle ; ils apprirent l’agriculture auprès des Pueblos et l’élevage auprès des Espagnols : ce sont les Navajos et les Apaches. À partir de 1200 av. J.-C., les habitants de cette immense région boisée commencèrent à cultiver tournesol, amaranthe, sureau des marais, chénopode, et la pêche s’accrut le long des régions côtières. Après 1000 av. J.-C., la population de la partie atlantique déclina. Dans le Midwest apparurent les premiers Mound Builders, les Hopewells, qui construisirent de grands tumulus funéraires pour leurs chefs ou pour leurs cérémonies religieuses. Cette culture hopewell disparut vers 400 apr. J.-C. En 750, la « culture du Mississippi », reposant sur la culture extensive du maïs, se développa et vit la création de grandes villes : la plus grande semble avoir été Cahokia, sur le site actuel de Saint Louis, qui aurait abrité plus de 50 000 personnes. Les premiers Européens à aborder Terre-Neuve venaient d’Islande, aux alentours de l’an mille. La colonisation de la région par les Européens ne débuta qu’au XVIIe siècle et ne rencontra qu’une faible résistance, les épidémies importées de l’Ancien Monde ayant décimé les Indiens de la région. Les Indiens des Woodlands comprennent les Iroquois et des peuples linguistiquement affiliés aux Algonquins, les Lenapes (Delaware), les Micmac, les Narragansetts, les Shawnees, les Potawatomis, les Menominees et les Illinois.

Le Sud-Est

Les peuples du Sud-Est comprenaient les Cherokees, les Choctaw, les Chikasaws, les Creek et les Séminoles, connus sous le nom des « Cinq Nations », qui firent preuve d’une grande faculté d’adaptation pour résister à l’invasion européenne. Les Natchez, autre peuple du Sud-Est réputé pour leur construction élaborée de tumulus, furent anéantis par les Européens au XVIIIe siècle.

Les Plaines

La chasse au bison était la principale source de nourriture des peuples de cette zone culturelle jusqu’à l’extermination des troupeaux de bisons sauvages dans les années 1880. La plupart des Indiens des Plaines vivaient en petites bandes nomades ; certains bâtirent quelques villages agricoles le long des fleuves des Plaines centrales.La culture des Indiens des Plaines est devenue célèbre et est souvent considérée comme le stéréotype de la culture « indienne » : les coiffes de longues plumes, le tipi, le calumet de la paix, les costumes et les danses. Les premiers Indiens des Plaines étaient les Pieds-Noirs, des chasseurs de bisons, les Mandan et les Hidatsa, des peuples agricoles de la région de la rivière Missouri. Puis certaines tribus Shoshones et Comanches, les Sioux, les Cheyennes et les Arapahos, migrèrent vers les Plaines à partir de 1450.

Le Grand Bassin et la Californie

Les Amérindiens de cette région développèrent un mode de vie archaïque — chasse rustique au daim et au mouton, pêche (lions de mer, dauphins, etc.), prise au filet d’oiseaux migrateurs, collecte de pignons et de baies sauvages — entre 8000 av. J.-C. et 1850 apr. J.-C. Ils bâtirent des villages assez simples, avec des maisons en chaume, et ne portaient pratiquement pas de vêtements l’été. La technologie agricole était perfectionnée ; la vannerie devint même un véritable art. Cette région comprend les Païutes, les Utes et les Shoshones, les Klamaths, les Modoc, et les Yuroks, les Pomos, Maidus, Miwoks, Patwins et Wintuns, et les « tribus des missions ».

Les Plateaux

Les Indiens vivaient l’hiver dans des villages composés de maisons rondes construites en contrebas et campaient l’été dans des maisons en natte. Ils faisaient sécher d’énormes quantités de saumon pêché dans les fleuves Columbia, Snake ou Fraser et de camas qui leur servaient de provisions pour l’hiver et, sur la rive inférieure du fleuve Columbia, les tribus Wishram et Wasco tenaient une ville de marché. Les Indiens des Plateaux comprennent les Nez-Percés, les Wallawallas, les Yakimas et les Umatillas du groupe linguistique sahaptian, les Têtes-plates, les Spokanes et les Okanagons du groupe linguistique salishan, les Cayuse et les Kutenais (sans appartenance linguistique).

Zone subarctique

La moitié est de cette région était autrefois recouverte de glace ; la pauvreté du sol et la courte période d’été rendaient impossible toute forme d’agriculture. Les Indiens, nomades, pêchaient et chassaient l’élan et le caribou.

Les Indiens de la moitié est sont des Algonquiens, qui comprennent les Cree, les Ojibwés (également appelés Chippewas), les Montagnais et les Naskapis. La moitié ouest abrite les peuples appartenant au groupe linguistique athabasque, dont les Chipewyans, Castors, Kutchins, Ingaliks, Kaskas et Tanana.

Côtes nord-ouest du Pacifique

La richesse et la diversité des ressources alimentaires favorisèrent l’installation d’une population dense, organisée en grands villages et vivant dans des maisons de bois abritant une famille étendue, parfois avec des esclaves, et dirigée par un chef. L’hiver, avaient lieu des cérémonies appelées potlatchs. Le commerce constituait une activité importante.

Cette zone culturelle fut peuplée vers 3000 av. J.-C., le travail du bois et l’artisanat en général y atteignirent un haut degré de sophistication. Les tribus de cette zone sont les Tlingit, Tsimshians, Haidas, Kwakiutls, Nootkas, Chinook, Salishs, Makahs et Tillamooks.

L’Arctique

La longueur de l’hiver rend impossible toute forme d’agriculture ; les Inuits ou Eskimos vivent de la pêche et de la chasse. La région arctique resta inhabitée jusqu’en 2000 av. J.-C., époque à laquelle les glaciers commencèrent à fondre. En Alaska, les Inuits et les Yuits (également appelés Youpiks) développèrent une technologie ingénieuse pour faire face aux rigueurs du climat et aux maigres ressources alimentaires. Les Aléoutes n’ont jamais migré de leur territoire d’origine, les îles Aléoutiennes, depuis 6000 av. J.-C.

 
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