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Cochise

Cochise (v. 1815-1874), chef apache des Chiricahuas, tribu nomade du sud-ouest des États-Unis et du nord-est du Mexique, qui unifia la nation apache et mena une lutte acharnée contre les Blancs. Partisan, à l'origine, de la paix avec les Blancs, il y devint hostile en 1862, à la suite de l'exécution de plusieurs membres de sa tribu par les troupes américaines. Il dirigea alors, durant une dizaine d'années, de nombreuses attaques, soudaines et ingénieuses, contre diverses colonies installées en Arizona. Après la guerre de Sécession, le gouvernement voulant contraindre les Chiricahuas à abandonner leurs territoires, des offensives massives furent lancées contre les guerriers apaches. Cochise se rendit en 1871, mais refusa de conduire sa tribu dans une réserve du Nouveau-Mexique, et s'évada. L'année suivante, il participa à une conférence de paix au terme de laquelle une réserve chiricahua devait être établie dans le sud de l'Arizona. Cochise y fut relégué avec son peuple et y mourut.

Sitting Bull


en français Taureau assis
Chef des Sioux Hunkpapas (Grand River, Dakota du Sud, v. 1830 — Standing Rock, Dakota du Nord, 1890).
Fils d'un chef de second ordre, Sitting Bull fit, dès son plus jeune âge, preuve du plus grand courage. À 14 ans, il combattit les Crows au côté de son père, et reçut le surnom de «Taureau assis» (son nom indien étant Tatanka Iyotake). Vers la même époque, il fut initié au chamanisme et devint peu à peu un véritable guide spirituel, non seulement pour sa tribu, mais aussi pour les Cheyennes et les Arapahos.
Thèmes associés Après la signature du traité de Fort Laramie, en 1868, les Blancs ne s'intéressèrent tout d'abord que peu aux plaines où vivaient les Sioux; cet attitude changea brutalement après la découverte de l'or dans les Black Hills en 1872. Les Indiens refusèrent catégoriquement de vendre ces terres sacrées au gouvernement des États-Unis. Pendant l'été 1875, Sitting Bull rassembla des milliers de guerriers en vue d'un affrontement qui paraissait inévitable. Au printemps de l'année suivante, Sitting Bull eut une vision dans laquelle des soldats mourraient dans le camp indien. Ce songe fut interprété par les Sioux comme un présage de victoire sur l'armée et leur inspira la tactique à suivre: laisser pénétrer les Américains au cœur du territoire indien et les attaquer au moment propice. Le 25 juin 1876, le général Custer et le 7e régiment de cavalerie se firent ainsi massacrer par les guerriers de Sitting Bull lors de la bataille de Little Bighorn.
Chronologie (1876): Bataille de la Little Bighorn Malgré cette victoire, Sitting Bull fut contraint de fuir au Canada avec quelques centaines de fidèles. Il ne revint aux États-Unis qu'en 1881 contre une promesse d'amnistie. Il fut tout d'abord placé sous surveillance militaire au Fort Randall puis renvoyé dans la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord. En 1885, présenté comme l' «assassin du général Custer», Sitting Bull accompagna Buffalo Bill et son «Wild West Show» lors d'une tournée dans l'est des États-Unis.

Il demeura malgré tout un symbole de l'opposition aux Blancs et, lorsqu'en 1890, la frénésie de la Danse des Fantômes prêchée par Wovoka s'empara des réserves sioux, les autorités décidèrent de le faire arrêter. Le 15 décembre, au cours de l'arrestation et de la rixe qui s'ensuivit, Sitting Bull et son fils Crow Foot furent abattus. Le vieux chef indien fut alors inhumé à Fort Yates, dans le Dakota du Nord. Ses restes n'ont été ensevelis, près de Mobridge, dans le Dakota du Sud, qu'en 1953.



Geronimo

Geronimo fut l'un des leaders de la révolte apache contre les mexicains et plus tard contre les américains. Sa révolte et sa haine contre les mexicains lui viennent de l'assassinat de sa première femme et de ses enfants par les descendants des espagnols. Sa révolte se traduisit par une guérilla sans pitié.. Ses actions le firent craindre par les mexicains. Au début, peu suivi par les siens il fut vite rejoint par des membres de sa tribu dans sa révolte contre l'oppression mexicaine. Leurs ennuis vinrent plus tard des yankees. Ces derniers ne comprenaient pas l'attachement de ce peuple pauvre pour cette terre hostile. Ils les ont déplacer vers des terres plus accueillantes, les y ont parqués mais n'ont jamais pu éteindre le feu de la révolte.

«Nous sommes en train de disparaître de la surface de la terre, mais je continue à croire qu'il doit y avoir une bonne raison pour que Yoséné [=Dieu] nous ait crées. Il a donné vie à toute une variété d'espèces d'hommes. Ainsi pour chaque espèce créée, Il désigna un pays particulier. Lorsque Yoséné créa les Apaches, Il leur donna un pays qui se situe à l'ouest. Pour nourriture Il leur remit des graines, des fruits et du gibier. Afin de soigner les différentes maladies, Il fit croître des plantes médicinales. Puis Il leur enseigna où trouver ces plantes et comment les préparer. Il leur accorda un climat doux et tout ce dont ils avaient besoin pour se vêtir et s'abriter... Cela eut lieu au tout début de la création : car Yoséné créa simultanément le peuple Apache et son pays. Et quand viendra le jour où les Apaches seront séparés de leur terre, ils tomberont malades et mourront. Combien de temps s'écoulera-t-il avant que l'on dise qu'il n'y a plus d'Apaches.

Black Elk


Black Elk (Elan Noir) fut l'un des leader spirituel de la nation sioux et plus precisément de la tribu des oglalas. Après les guerre indiennes qui décimrent son peuple, lui et quelques autres sorciers essayaient ou ont essayé de maintenir vivante la tradition de ce peuple qui fut jadis si fier. «Tout ce que fait un indien il le fait dans un cercle... Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré. [...]
Tout ce que fait le Pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le vent, dans sa plus grande puissance, tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même, et ils sont ronds l'un et l'autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie d'un homme est un cercle d'enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le Pouvoir se meut. Ainsi nos tentes étaient rondes comme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle, le cercle de la nation, nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit.» «Il y a longtemps, mon père m'a répété les paroles de son père : une fois, un saint homme Lakota appelé Drink Water rêva de ce qui devait se passer. Il rêva que les quatre jambes revenaient sur Terre et qu'une race venue d'ailleurs tissait une toile tout autour des Lakotas. Et il dit: "Vous vivrez dans des maisons carrées, grises, sur une terre infertile..." Parfois on en sait plus en rêve que lorsqu'on ne dort pas. «J'ai guéri avec le pouvoir qui passait à travers moi. Bien sûr, ce n'était pas moi qui guérissait. C'était le pouvoir venu de l'autre monde ; les visions et les cérémonies avaient simplement fait de moi un trou à travers lequel le pouvoir avait la possibilité de parvenir aux Deux-Jambes. Si j'avais pensé que c'était ma propre action, le trou se serait fermé et aucun pouvoir n'aurait pu passer.
Tout ce que j'aurais fait alors auraient été insensé.

«La deuxième paix est celle qui se crée entre deux individus, la troisième et celle qui soude deux nations. Mais au-dessus de tout cela il vous faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix - comme je l'ai souvent dit - se trouve au cœur même de l'âme humaine.

«Les Wasichus [=homme blanc] nous ont mis dans ces boîtes carrées. Notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous. Regardez nos garçons et voyez ce que nous sommes devenus. Lorsque nous vivions par le pouvoir du cercle, de la façon dont nous le devions, nos garçons étaient des hommes à douze ou treize ans. Maintenant il leur faut beaucoup plus de temps pour mûrir. Eh bien, les choses sont ce qu'elles sont. Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde.»

«Je peux me rappeler l'hiver du massacre des cent (1866) comme on se rappelle un mauvais rêve qu'on a fait dans son enfance ; mais je ne puis guère distinguer ce que j'ai appris étant adulte de ce que j'ai compris enfant. On dirait quelque chose d'effrayant dans le brouillard ; c'est que l'époque était aux troubles et à la peur.
Je n'avais encore jamais vu de Wasichu et je ne savais pas de quoi ils pouvaient avoir l'air ; mais tout le monde disait que les Wasichus allaient venir, qu'ils nous prendraient nos terres, nous extermineraient et qu'il nous faudrait tous mourir au combat. Jadis nous étions heureux sur nos terres et nous avions rarement faim parce qu'alors les deux-jambes et quatre-jambes vivaient ensemble comme une grande famille et il y avait assez de tout, pour eux comme pour nous. Mais les Wasichus sont venus et ils ont fait de petits îlots pour nous et d'autres petits îlots pour les quatre-jambes et ces petits îlots deviennent toujours plus petits devant la marée montante des Wasichus, marée sale de tromperie et d'avidité. J'avais dix ans cet hiver-là, quand pour la première fois je vis un Wasichu. D'abord j'imaginai qu'ils étaient tous malades, et j'avais peur qu'ils n'engagent à tout instant le combat avec nous, puis je me suis habitué à eux.
Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger ; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois, ils ne les dépeçaient même pas ; ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux de feu descendant le Missouri chargés de langues de bisons séchées. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Parfois, ils ne prenaient même pas les langues ; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins.»«La vision est authentique et puissante. Que je sache elle n'a rien perdue de son authenticité et de sa puissance : car ces choses-là sont le fait de l'esprit, et c'est dans l'obscurité de leurs yeux que les hommes se sont perdus

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